Ghost Stories

Me voilà de retour, reprenant ma plume mon clavier pour vous présenter un jeu. Je vais cette fois ci vous parler d'un jeu de plateau, Ghost Stories edité chez Repos Production.

Des histoires de fantômes à plusieurs

Ghost Stories est donc un jeu de plateau coopératif. Là où beaucoup de jeux prennent le parti de faire s'affronter des joueurs pour telle ou telle raison, Ghost Stories propose de lutter ensemble contre le jeu. Le principe de base est simple : les joueurs (de 1 à 4) incarnent des moines avec des capacités spéciales qui doivent défendre un village contre des attaques de fantômes. Le village est composé de 9 tuiles en cartons disposées aléatoirement en début de partie pour former un carré de 3 x 3. Autour sont disposés les plateaux des joueurs, plateaux sur lesquels on placera les fantômes au fur et à mesure de leur arrivée. Pour contrer ces fantômes, les moines n'auront d'autre choix que de les exorciser, c'est à dire leur enlever la totalité de leurs points de vie (présentés sous forme de pastille de couleurs) , le but étant d'arriver à tuer l'incarnation de Wu Feng (qui arrive à 10 cartes de la fin), fantôme surpuissant, et ce avant que le paquet ne soit épuisé. Les exorcismes se font à partir de dés possédant des pastilles de couleur. Une pour chaque couleur de fantôme et une blanche comptant comme un joker. On lance les dés et il faut que le total de pastilles de couleur correspondant au fantôme soit égal ou supérieur à son total de points de vie.

Village people

Chacune des tuiles est habitée par un villageois qui accorde un pouvoir au joueur qui le demande. Ces pouvoirs sont très divers : récupération de taos (pastilles de couleurs boostant les résultats des dés), résurrection des moines morts au combat, deplacement de fantômes, etc... Les utiliser est vital pour gagner du temps ou réussir certains exorcismes sur des fantômes particulièrement retors. Mais il faudra trouver le bon moment car si un moine utilise un pouvoir de villageois, il ne pourra pas exorciser et vice-versa.

L'habit ne fait pas le moine... mais le plateau si

Chaque moine possède, pour l'aider sans sa sainte quête, d'un pouvoir spécial. Chaque plateau de moine possède 2 pouvoirs, un sur chaque face. Les configurations changeront donc d'une partie à l'autre, renouvelant les tactiques et stratégies utilisées. Le plateau bleu se concentre sur la multi-utilisation (pouvoir du villageois + exorcisme ou 2 fois l'un ou l'autre), le vert sur les dés, le jaune sur les bonus taos et malus aux fantômes et le rouge sur le deplacement. Le jeu étant donc bien plus intéressant à 4, le jeu à 2 ou 3 requierant l'utilisation de jetons de pouvoirs neutres très limités pour utiliser les pouvoirs des plateaux vacants.

Conclusion

Ghost Stories est un jeu au matériel fourni et joli (pour peu que l'on ait rien contre le style comic/manga) qui permet de varier par rapport aux jeux compétitifs habituels. Cependant, sa difficulté peut dérouter voire dégouter du jeu tant il faut se concentrer sur l'optimisation des deplacements et utilisations de pouvoirs pour espérer survivre. Mais si on passe par dessus cet écueil, le jeu révèle une richesse stratégique et un renouvellement des parties qui fera plaisir à ceux qui aiment se prendre la tête ensemble.

Les + :

-Le matériel

-Les règles bien expliquées

-Un jeu coopératif

Les - :

-Difficile, très difficile

-L'aléatoire des dés qui peut gâcher une partie

F.E.A.R : Reborn

Une guerre approche, je l’ai vu dans mes rêves. La terre ravagée par les flammes, des corps dans les rues, des villes réduites en cendres, des représailles… Paxton Fettel

Et voilà mon premier post. Ma première contribution à cet espace si personnel et si ouvert à la fois. Il faut bien commencer et je choisis pour cette introduction de parler de F.E.A.R 2 Reborn, le DLC (DownLoad Content) sorti pour F.E.A.R 2 plusieurs mois après sa sortie.

Notons tout d'abord que c'est le premier DLC que j'achète de ma vie de gamer. Etant attaché à l'objet du jeu vidéo, c'est à dire à sa boîte et à ce qu'elle peut contenir, je n'avais que rarement franchi le pas du dématérialisé. Les deux exceptions étant Aquaria et Braid qui ne sont pas sortis en boîte et qui pourtant m'intéressaient au plus haut point. Je pondrais sûrement un article sur le dématérialisé quand j'aurai trouvé le temps d'organiser mes idées sur le sujet.

Revenons donc à F.E.A.R. Complètement fan du premier opus et de ses suites (sorties sous formes d'add-ons), c'est tout naturellement que le renouveau de mon matériel informatique m'a conduit à craquer pour le 2. Pour ceux qui ne connaîtraient pas F.E.AR je vais résumer rapidement. Ce jeu est un FPS à tendance horifique. Le héros, soldat surentraîné et capable de réflexes surhumains (qui se traduit dans le jeu par une possibilité de ralentir le temps), se retrouve dans une histoire à base de soldats psychiques, capables de commander à des groupes d'intervention à distance, composée de soldats clonés (les Replicas), afin d'améliorer leur coordination en combat. L'un d'eux, Paxton Fettel a en effet perdu le contrôle et s'est mis à tuer par l'intermédiaire de ses soldats. Le héros est envoyé avec une équipe pour le mettre hors d'état de nuire. Et c'est là que ça se corse. L'équipe d'intervention se retrouve confronté à une suite de phénomènes paranormaux, des équipiers disparaissent sans laisser de traces, des cadavres sont retrouvés atrocement mutilés voire désintégrés et surtout cette petite fille qui nous apparait très souvent par l'intermédiaire de vision qui font souvent sursauter... Voilà le postulat de départ de ce jeu à l'ambiance très vite stressante. Je n'en dévoilerais pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte sur l'un des meilleurs FPS ayant vu le jour sur PC.

Du neuf avec du vieux

Le DLC Reborn de F.E.A.R 2 nous change, quant à lui, un peu de nos habitudes. Si jusqu'alors on se retrouvait toujours du côté des "gentils" (dans les escouades du F.E.A.R donc), on se retrouve aux commandes d'un soldat Replica. Tout commence alors qu'on est largué sur le champ de bataille aux commandes d'un Mech, exosquelette blindé et muni d'armes lourdes histoire de faire le ménage. Mais tout va très vite dégénérer quand notre héros va tuer toute une partie de son escouade à cause d'une vision étrange les ayant fait prendre pour des fantômes. Ainsi va resurgir un vieux démon du passé bien décidé à utiliser notre soldat Replica pour ses desseins. Ce changement se ressent également dans l'ambiance. Cette dernière est moins stressante que les opus suivants, troquant les moments de peur et d'anxiété contre un rythme plus nerveux. On peut ne pas aimer mais ça a au moins le mérite de changer un peu. Côté armes, ceux qui ont joué à F.E.A.R 2 ne seront pas dépaysés, on retrouve le même arsenal et à nouveau à possibilité de porter jusqu'à 4 armes (alors que les premiers opus n'en accordaient que 3).

Oulà ça fait mal !

Si F.E.A.R 2 était trop facile (un joueur habitué devant jouer à son niveau du diffulté maximal pour rencontrer de quoi faire), il en est tout autrement pour ce DLC. Même en normal, les ennemis sont très aggressifs et les dégâts reçus ont vite fait de nous tuer si on n'a pas pris soin de se vêtir d'un gilet pare-balles salvateur. Il faut donc bien penser à utiliser le ralenti et les grenades mis à notre disposition pour pouvoir se défaire des ennemis sans trop de peine. De plus, à part une ou deux scéances orientées sniping, le rythme du jeu vient accentuer cette difficulté, tant les ennemis nous laisse rarement du répit, nous prenant à revers, lançant des grenades pour nous débusquer, mitraillant nos positions pour couvrir les leurs...

Conclusion

Au final, pour un DLC coûtant 8 € (je l'ai payé 4€ suite à une réduction temporaire de la part de Steam), on en a pour son argent. 2H de campagne très rythmée, une difficulté revue à la hausse, la réapparition d'un souvenir du premier opus, des ennemis plus intelligents... Monolith nous sert là une suite de très bonne facture, qui prolongera le plaisir donné par le 2e opus à la grande joie des fans du jeu.

Les + :

-Difficulté revue

-Rythme effrené

-8€ pour 2 h c'est pas si cher

Les - :

-La fin qui laisse sur sa faim...

Enfin !

Voilà j'ai finalement franchi le pas. Ouverture d'un blog pour parler de ma passion : les jeux. L'idée me trottait dans la tête depuis plusieurs mois mais j'hésitais encore, ne sachant pas vraiment si j'allais avoir de quoi raconter. Mais finalement, je me suis dis que tant que j'aurai pas tenté l'aventure je ne le saurais pas. Du coup me voilà, tout frais sur un blog Google parce que je n'ai ni la patience ni la technique pour en faire un moi-même et que, en définitive, le plus important est quand même le contenu et pas le contenant. Cet espace sera pour moi l'occasion de publier des impressions, des critiques sur des jeux aussi bien des jeux vidéos que des jeux de plateaux, de cartes, de rôle... Bref pas de sectarisme, je joue à tout donc je parle de tout. J'essaierais de faire passer au maximum mon ressenti personnel dans ces articles car ce blog n'a pas la vocation de remplacer un site de news ou de tests mais bien de me permettre de faire découvrir à mes proches, mes amis, mais aussi aux internautes qui s'échoueront ici ma passion des jeux.

Je vous souhaite donc une bonne visite et j'espère que la motivation qui m'anime alors que j'écrire ces quelques lignes restera intacte pendant longtemps !

Au plaisir :)